Saint Georges (mort vers 303) est né en Cappadoce, de mère chrétienne. Celle-ci l'instruit tôt dans la foi chrétienne et Georges, jeune encore, est réputé avoir combattu le paganisme et brisé des idoles dans les temples païens. C'est peut-être de là qu'est née la légende tardive transmise par Jacques de Voragine (1228-1298) du combat contre le dragon (peut-être une figure de ce paganisme idolâtre).
Georges devient soldat puis tribun dans l'armée impériale. C'est là que l'atteint la persécution de l'empereur Dioclétien qui le fait décapiter vers 303, en raison de sa foi chrétienne, à Lydda, aujourd'hui Lod en Israël.
Les circonstances exceptionnelles de sa mort l'on fait appeler par les chrétiens d'orient "le grand martyr". Son culte s'est très rapidement développé. Il est devenu le saint protecteur de nombreux pays, de l'Angleterre, notamment, et de la Géorgie qui porte son nom.
Les croisades contribuèrent à donner au culte de saint Georges un grand éclat, notamment parmi les chevaliers français et anglais. Il était donc légitime que les cavaliers le choisissent comme saint protecteur.
Saint-Georges est fêté le 23 avril.
Sources : Armée de Terre – Diocèse aux Armées.