Présentation et Historique.
Le 11 novembre 1918 à 10h40 quelque part dans les Vosges tombe le dernier soldat français de la guerre de 1914-1918. Ce même 11 novembre à 11h est signé dans la forêt de Compiègne, dans un wagon à Rethondes, l’Armistice mettant fin à la guerre la plus effroyable que l’espèce humaine ait connue.
15 jours après l’Armistice est créée l’Union nationale des combattants, citée dans le Journal Officiel du 11 décembre 1918. Elle est reconnue d’utilité publique par décret du 20 mai 1920. Georges Clemenceau et le révérend père Brottier, deux hommes aussi peu semblables que l’eau et le feu, en sont les fondateurs. Clemenceau remet au premier trésorier de l’UNC la somme de 100 000 francs or, provenant d’un don d’une mère, dont le fils est tombé au combat.
L'Union nationale des combattants (UNC) a, d’emblée, vocation à accueillir les anciens combattants mais aussi les veuves et orphelins de guerre. Aumônier des soldats, le père Brottier donne à l’UNC sa raison d’être en demandant aux Poilus, la paix revenue, de rester “Unis comme au front”. C’est lui qui insuffle à l’UNC les fondements spirituels, moraux, civiques et sociaux qui constituent aujourd’hui encore, et parce qu’ils sont toujours vrais, les valeurs de l’UNC.
Un comité provisoire est constitué, une structure nationale est créée pour mener à bien ce projet. Le général Léon Durand, héros du Grand Couronné de Nancy, tout récemment retraité, accepte d’en assumer la présidence. Des sections locales et des groupes départementaux se créent rapidement dans toute la France et outre-mer.
Les combattants de 1939-1945, ceux d’Indochine, d’Afrique du Nord, des théâtres d’opérations extérieurs (TOE), les Opex, les anciens du service militaire, tous soldats de la France, se retrouvent au sein de l’UNC dans le même esprit d’entraide et de camaraderie.
L’UNC est à l’origine de toutes les grandes avancées obtenues en matière de législation combattante, notamment :
- la création du Titre de reconnaissance de la nation (TRN) et l’accès à la retraite mutualiste dès l’obtention de ce titre.
- l’octroi de la carte du combattant (et de la croix correspondante), aux anciens combattants d’AFN, notamment aux rappelés, satisfaisant à certaines critères de séjour.
- la prorogation, au-delà du 2 juillet 1962 des conditions d’octroi de cette carte est encore une décision prise à la suite d'une proposition de l’UNC, comme la création de la barrette “missions extérieures” de la Croix du combattant volontaire, et l’inscription de la mention “AFN 1952-1962” sur les drapeaux et étendards des unités concernées.
L’UNC est fière de son action passée au profit du monde combattant. Elle est déterminée à poursuivre son combat pour défendre les intérêts matériels et moraux du monde combattant, et pour transmettre aux jeunes générations la mémoire des anciens qui se sont battus pour la défense des valeurs qui ont fait la grandeur et la gloire de la France.
Actions sociales.
- Les demandes de secours : Il s’agit d’identifier les personnes en difficulté financière ponctuelle et de leur venir en aide. Ces aides ponctuelles sont accordées en fonction des conditions de ressources, familiale et du type de dépense ponctuelle (achat d’appareillages, aide à l’installation de moyens plus adaptés facilitant la vie quotidienne). La mise en place d’un barème de référence permet d’assurer une équité de la répartition des aides. Ces aides sont actuellement plafonnées à 1000 euros pour garder le côté ponctuel de l’aide. Et tout cela discrètement, tout en sauvegardant la confidentialité de l’intéressé, pour garder sa confiance dans notre solidarité.
- Les demandes d’aides sociales : elles peuvent concerner des frais d’obsèques, une aide différentielle (maintien à domicile, complément financier pour travaux…), une aide à la naissance, à la scolarité (rentrée des classes), un coup de pouce pour une reconversion ou encore une aide à la naissance, une aide pour faciliter le départ en vacances des plus jeunes. Toutefois, si efficaces que soient les dispositions législatives réglementaires ou sociales concernant les anciens combattants, jamais une administration attentive ne remplacera le geste, la présence et la générosité discrète d’un camarade. Telle se présente l’action sociale de l’UNC.
En outre, l’UNC intervient à titre humanitaire pour aider les anciens combattants africains de l’armée française et œuvre pour aider les veuves, qu’elles le soient d’anciens combattants des dernières guerres ou qu’elles le soient d’un combattant tué au cours d’une récente opération extérieure.
Echanges internationaux.
Enfin, l’Union nationale des combattants a souhaité dès sa création développer des relations bilatérales avec les anciens combattants des pays amis ou alliés. Aussi l’UNC établit ou renforce les contacts avec ses frères d’armes étrangers par des rencontres, des échanges et des projets communs en s’appuyant notamment sur ses sections présentes sur les cinq continents. Sa commission relations internationales étudie tous les projets qui lui sont soumis, émet un avis et les transmet au conseil d’administration pour décision. Elle propose des partenariats ou des conventions dans le domaine des relations internationales et elle est associée à toutes questions concernant les relations internationales. De cette manière, l'UNC contribue à entretenir une solidarité internationale et à défendre une mémoire commune.
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