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Histoire
Le 511e régiment du Train, créé en Afrique du Nord le 1er août 1944, appartient à la 1re brigade logistique, grande unité du commandement des forces terrestres (CFT) implantée à Montlhéry (91).
Implantation
Auxonne, petite ville de 4000 habitants, située à 25 km au sud-est de Dijon, dotée d’une desserte ferroviaire, à proximité des grands axes de circulation du sillon rhodanien.
Mission
Le 511e régiment du Train est spécialisé dans le ravitaillement par voie terrestre. Sa mission est d’assurer, dans le cadre de la projection d’une force, l’acheminement des unités et des ressources jusqu’aux premières lignes.
Composition
Composé de cinq unités d’active et d’une unité de réserve, il dispose de compétences en transport, ravitaillement, circulation routière et appui-mobilité des blindés.
L’escadron de commandement et de logistique regroupe l’état-major et les services régimentaires. Il permet le commandement et le fonctionnement quotidien du régiment, tant au quartier qu’en opérations. Dans ce dernier cas il fournit l’ossature des différents postes de commandement mis en œuvre et assure la logistique interne.
L’escadron de transport assure les approvisionnements nécessaires aux forces (munitions, vivres, eau, habillement, modules 150, etc. Le transport s’effectue en porteur polyvalent logistique (PPLOG), nouveau et moderne, TRM10000 (principalement pour la livraison de munitions de 155 mm) et VTL/R.
L’escadron de ravitaillement agit tout au long de la chaîne logistique. Sa mission est de distribuer et ravitailler en vivres, munitions et carburants toutes les unités déployées, depuis les zones d’entrée de théâtre (BLIAT) jusqu’aux bases logistiques du niveau tactique (BLD). Sur le terrain, il met en œuvre les îlots qui assurent le suivi des ressources, ainsi qu’une zone de manutention qui gère les conteneurs et les plateaux. Pour remplir ces missions, il utilise des engins de manutention de tous types, ainsi que des camions citernes 10 m3 Scania, éventuellement équipés de cabines blindées. Il dispose également de canons de 20 mm pour la protection antiaérienne.
L’escadron de transport de blindés met en ligne des ensembles TRM 700-100 capables de transporter les chars lourds de la classe Leclerc et leurs dérivés jusqu’à une masse roulante de cent tonnes et des attelages SISU d’une capacité d’emport nominale de 50 tonnes.
L’escadron de circulation routière facilite les déplacements des unités par le guidage des colonnes de véhicules et la signalisation des itinéraires. Dans le cadre de la sécurisation des lignes de ravitaillement, il assure la surveillance des axes en coopération avec le Génie et l’escorte des convois aux côtés des armes de mêlée. Equipé de VAB et de PVP, sa capacité de combat sous blindage en fait l’atout maître d’une chaîne logistique performante même en zone d’insécurité.
L’application de la numérisation de l’espace de bataille (NEB) au travers du système d’information régimentaire (SIR) est une dominante dans les missions majeures du régiment. En partie déployée et mise en œuvre par le régiment au cours de l’opération Serval au Mali, elle a été évaluée en vraie grandeur lors de l’Antarès régimentaire d’avril 2014 au cours duquel le régiment a été déclaré apte à la projection sans restrictions. Actuellement en pause opérationnelle après deux projections majeures ces dernières années (Afghanistan 2011 et Mali 2013), le régiment se prépare aux nombreuses projections qui l’attendent en 2015 et 2016.
Le régiment a parmi ses missions le soutien logistique de la 27e brigade d’infanterie de montagne (BIM) en mission autonome. A ce titre il dispose d’un bureau montagne et d’un vivier de personnel qui entretient les savoir-faire spécifiques du combattant logisticien dans ce milieu particulièrement exigeant, et participe fréquemment aux exercices de la BIM.
L’étendard du régiment a été décoré récemment de la croix de la valeur militaire avec palme de bronze, à deux reprises : en 2012, avec citation à l’ordre de l’armée, suite à ses faits d’armes de 2011 en Afghanistan ; en 2014, avec citation à l’ordre de la brigade, suite à son action au Mali, en 2013.
Formation - Emplois
Le personnel engagé volontaire de l'armée de Terre (EVAT), suit généralement le cycle de formation initial suivant :
- Formation générale initiale (FGI) de 12 semaines au centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) de Montlhéry (91), au cours de laquelle le jeune engagé apprend les savoir-faire et savoir-être propres à tout soldat ;
- Formation technique de spécialité (FTS) de 4 semaines, destinée à l’apprentissage d’un métier spécifique (par exemple, circulateur, pour le personnel destiné à servir au sein de l’escadron de circulation routière) ;
- Formation(s) de conducteur militaire d’une à 2 semaines, en fonction des permis.
L’EVAT participe ensuite à des missions variées, en métropole ou à l’étranger, en alternance avec les activités d'instruction, d'entraînement et de service.
Dans une logique de progression continue, son parcours professionnel est émaillé d’autres formations destinées à conforter ses savoir-faire militaires et techniques (exemple : conduite d’engins porte-blindés, transport de matières dangereuses, etc.).
Son projet professionnel peut l'amener à acquérir la qualification de conducteur d'engins de manutention, de conducteur de citernes tactiques, de pilote d’engin porte-blindés ou celle relative aux transports de matières dangereuses (carburants, munitions, etc.).
Droits : Armée de Terre.