/image%2F0924598%2F20231104%2Fob_f9c683_hotel-des-invalides.jpg)
/image%2F0924598%2F20231105%2Fob_d09d8f_flamme-arc-de-triomphe.png)
Un peu d’histoire.
La construction de l’Arc de Triomphe est décidée par l’empereur Napoléon 1er. Au lendemain de la victoire d’Austerlitz, le 2 décembre 1805, il indique à ses soldats : « Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de triomphe ». L’Empereur reprend ainsi une tradition romaine qui consiste à commémorer un général vainqueur défilant à la tête de ses troupes. Les travaux débutent l’année suivante, en 1806, pour s’achever en 1836. A cette époque, la France est dirigée par le roi des Français, Louis-Philippe, et il y a 15 ans que Napoléon 1er a rendu son âme à Dieu.
En 1916, Francis Simon, président du comité du Souvenir Français de Rennes, demande que le corps d’un soldat inconnu soit enterré au Panthéon et célébré comme il se doit. L’idée est reprise dès la fin de la Première Guerre mondiale par André Maginot, ministre de la Guerre. Le 11 novembre 1920, après une cérémonie émouvante au Panthéon, le cercueil est déposé dans l’une des salle de l’Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le Soldat inconnu est inhumé dans un caveau sous l’arche principale face aux Champs-Elysées.
La Flamme sous l’Arc de Triomphe.
Quelques mois plus tard, Gabriel Boissy, journaliste à l’Intransigeant lance l’idée d’une Flamme du souvenir sur cette tombe. André Maginot et Léon Bérard, ministre de l’Instruction publique, reprennent l’idée et la Flamme sous l’Arc de Triomphe est allumée pour la première fois le 11 novembre 1923. Gabriel Boissy ajoute : « La Flamme, comme un feu follet, jaillira du sol. Elle sera vraiment comme l'âme du Mort résurgente. Elle palpitera, elle veillera. […] Sa palpitation atteindra ce haut résultat de contraindre tous les passants à une seconde de recueillement. Cette seconde les incitera à un rapide examen de conscience, à ce rappel des vertus nécessaires lorsque le devoir, l'honneur ou la simple nécessité nous appellent ».
Alors, l’Intransigeant – aidé par Jacques Péricard et Maurice Brunet, deux anciens de la Grande guerre – organise une campagne pour que cette flamme soit constamment ravivée. A leur appel, 150 associations d'anciens combattants s'engagent à raviver la Flamme tous les soirs à tour de rôle selon un calendrier et des rites établis. Fondée en 1925, déclarée le 16 octobre 1930, l'association La Flamme sous l'Arc de Triomphe, désigne le général Gouraud, mutilé de guerre et gouverneur militaire de Paris comme son premier président, ceci jusqu'en 1946, date de sa mort.
Sources :
- Encyclopédie Wikipédia.
- Site : https://www.paris-arc-de-triomphe.fr/
- Site : https://www.laflammesouslarcdetriomphe.org/
- Site : https://www.defense.gouv.fr/
/image%2F0924598%2F20240831%2Fob_95e4ad_paralympiques.png)
/image%2F0924598%2F20240807%2Fob_58105a_usap.jpg)
/image%2F0924598%2F20240603%2Fob_d37ff9_yvette-tesson.png)
/image%2F0924598%2F20240310%2Fob_c55333_sevres-manufacture-1942.jpg)
/image%2F0924598%2F20241130%2Fob_bfe054_gbr-chasboeuf-2.jpg)
/image%2F0924598%2F20241124%2Fob_a97e88_2024-11-17-gmp-a-valdegrace-7.jpg)
/image%2F0924598%2F20241124%2Fob_d893f1_2024-11-25-salon-histoire.png)
/image%2F0924598%2F20241123%2Fob_763f54_fany-claudin.jpg)