De formation ESCP et Télécom SudParis, Guy Salziger travaille dans le domaine des télécommunications. Il est adjoint du Directeur Orange Ile-de-France et Directeur des Affaires Générales (cadre dirigeant). Cette division de l’opérateur français historique représente environ 10.000 salariés.
Par ailleurs, Guy œuvre au sein de nombreuses associations : il est président de la FNCDS -Fédération Nationale des Cadres Dirigeants et Supérieurs – constituée elle-même de 30 réseaux et de 50.000 membres. En outre, il est président de l’Association des Cadres Supérieurs Et Dirigeants- d’Orange (ACSED – 2000 adhérents) et 1er Vice Président de l’AASGO (Association Actionnaires Salariés et Anciens Salariés du Groupe Orange, avec 1.000 adhérents). Enfin, il est membre du « Think tank » La Maison du management.
Quant au monde militaire, Guy Salziger l’a côtoyé dès son enfance en Algérie : Je suis né en 1955 en Algérie. Mon père était fonctionnaire des douanes. Un jour, des soldats sont entrés dans la caserne où nous résidions. Je devais avoir 6 ans. Ils cherchaient des armes. Je l’ai su plus tard bien sûr. »
Alsacien, Guy a toujours tenu à faire honneur à sa région : il a fait son service militaire au 1er régiment d’infanterie – le plus vieux régiment de France – alors cantonné à Sarrebourg, dont Pierre Messmer était maire. Placé au Service de Santé en tant que secrétaire, Guy Salziger reçoit sa première leçon de management, donnée par un adjudant-chef : « Quand le chef avance, la troupe suit ; quand la chef ralentit, la troupe s’arrête ; quand le chef s’arrête, la troupe fout le camp ».
Membre de la Réserve Citoyenne depuis 2013, grâce aux recommandations et encouragements de Stéphane Rivière et de Jean-Louis Chambon, deux de nos camarades, Guy Salziger indique : « Il s’agit pour moi de mettre en avant les valeurs de courage et d’exemplarité. Cela a toujours été mon moteur. Le lien entre l’armée et la Nation est indispensable. Il est très simple de dire que nous sommes libres grâce à nos anciens. Et pourtant. Si on n’y prête pas attention, cette mémoire va disparaître, de même que notre démocratie parfois bien fragile. Ainsi, je n’oublierai jamais la parole d’un grand résistant. A son arrivée à Dachau – dont il est sorti vivant – il entendit les paroles suivantes : « Ici, ce n’est pas un sanatorium. Vous n’avez pas de droits, que des devoirs. Regardez bien le ciel car vous n’en verrez pas d’autres. Vous devez obéir sans chercher à comprendre. Vous ne sortirez jamais vivant d’ici ». Le genre de paroles que vous n’oubliez jamais et qui vous forgent une conviction, profonde. Celle de Servir et non de se servir ou d’être asservi. »
Lieutenant-colonel au sein du Groupe Haute-administration – Elus, Guy Salziger est membre du Cercle Turgot, qui est un centre de réflexions et d’analyses financières traitant des grands sujets économiques et sociaux. Chaque année, la Réserve Citoyenne se fait l’écho de la cérémonie de remise du Prix Turgot, dont le président-fondateur est Jean-Louis Chambon.
Enfin, Guy Salziger est chevalier dans l’Ordre national du Mérite.